Avec sa nouvelle compacte DS 4, la marque premium française frappe fort et complète sa gamme avec ce qui s’impose sans la moindre hésitation comme la plus belle et efficace DS jamais construite.
Ce soir, je serai la plus belle pour aller rouler, rouler ! Pour mieux évincer toutes celles que tu as aimées, aimées. On pourrait reprendre les paroles de ce tube interprété par Sylvie Vartan dans les années 60 jusqu’au bout tellement cette nouvelle DS 4 est enthousiasmante, tant par son style, ses équipements, sa qualité de fabrication, sa technologie et son plaisir de conduite.
DU PREMIUM VRAIMENT PREMIUM
Le premium à la française, la phrase est belle ainsi que les promesses et on ne peut pas dire qu’il a laissé un souvenir positif dans la longue histoire de l’automobile. Mais les temps changent et la nouvelle DS 4 possède tous les ingrédients pour enfin faire jeu égal avec les allemandes A3, Série 1 et Classe A. La DS 4 insuffle un nouveau souffle, elle ose et surtout elle n’a pas le moindre complexe. Franchement, jamais une française ne fut aussi enthousiasmante à l’oeil, au toucher, à vivre. On l’a rêvé et DS l’a fait, alors Bravo avec un immense B. Un Bravo en toute objectivité, oui c’est possible, et intégrité car votre magazine ne bénéficie d’aucune campagne publicitaire des constructeurs et distributeurs auto (le prix de l’indépendance). Alors lorsqu’un modèle nous emballe vraiment comme cette nouvelle DS 4, notre discours est vrai et sans la moindre arrière pensée commerciale. Qu’on se le dise, une nouvelle fois.
UNE FRANÇAISE DEUTSCHE QUALITÄT
Alors que la première DS 4 était un pur produit Citroën rebadgé DS, cette nouvelle mouture s’inscrit dans une autre logique, que ce soit marketing avec un blason qui désormais vole de ses propres ailes, mais aussi technique puisque PSA a racheté l’allemand Opel avant de devenir le géant Stellantis. Du coup, c’est en Allemagne sur les chaînes de l’usine Opel de Rüsselsheim que la nouvelle DS 4 prend forme. Une compacte premium française construite au pays des constructeurs premium, c’est une « provocation » bien française envers les Audi, BMW et Mercedes.
Longue de 4,40 m, la DS 4 est une grande compacte et elle accentue ses dimensions généreuses avec sa garde au sol rehaussée et ses énormes roues en 19 ou 20 pouces en fonction des finitions. La ligne aux angles vifs se démarque par l’impression de toit flottant et sa chute prononcée sur la poupe. On retrouve logiquement dans cette DS 4 des liens de parenté avec le SUV DS 7 Crossback, mais aussi la berline DS 9. Reposant sur la plateforme EMP2 évolution du groupe Stellantis, la DS 4 partage donc ses entrailles avec sa cousine nouvelle 308 ainsi que de nombreux équipements, dont le nouveau système d’info-divertissement qui s’utilise du bout des doigts comme les pages d’un smartphone pour plus de fluidité, à défaut d’une ergonomie parfaite. En attendant la version full électrique promise pour 2024, elle peut compter sur des motorisations thermiques et hybrides rechargeables avec des puissances jusqu’à 225 ch. Cette dernière baptisée E-Tense 225 offre environ 50 km d’autonomie en mode full électrique qui s’utilise par défaut à la mise en marche, tant qu’il y a du jus dans la batterie Lithium-ion de 12,4 kWh.
Sur la route, le ramage est à la hauteur de son plumage et cette DS 4 surprend par son confort de roulement et l’efficacité de son amortissement qui est géré et piloté par une caméra positionnée en haut du pare-brise qui analyse les irrégularités de la route et se charge de transmettre les données à un calculateur qui oriente les informations sur chacune des roues de manière totalement indépendante. Dénommée DS Active Scan Suspension, cette suspension ultra intelligente est une première sur le segment et positionne la nouvelle DS 4 au top face aux compacts premium allemandes.
Si parfois, on trouve le discours de la marque française « prétentieux », force est de constater que cette nouvelle DS 4 vient remettre « l’église au milieu du village ». On peut avec une pointe de fierté toute française, cette nouvelle DS 4 est enthousiasmante et en phase avec les ambitions de la marque sur un segment de la compacte premium qui relance de nouveau le match France – Allemagne.
Photos Laurent SANSON
Laurent SANSON
Journaliste rédacteur-photographe spécialisé automobile et sport - Négociant en virages et images.