Dans la famille des K de Skoda, voici le Kamiq qui s’ajoute aux Kodiaq et Karoq. Un petit nouveau qui se positionne sur le segment très porteurs des SUV urbains en misant comme toujours pour la marque tchèque sur un excellent rapport qualité / prix / prestations.
Le design du Kamiq n’est pas le plus extraverti des SUV urbains, mais il a le mérite de sortir du lot et surtout il est totalement dans l’ADN de la marque, à savoir passe-partout avec toutefois une pointe d’originalité qui se matérialise par sa face avant avec son éclairage full Led sur deux niveaux, une nouveauté stylistique qu’inaugure le Kamiq.
PETIT DEHORS ET GRAND DEDANS
Long de 4,24 m et construit sur la même plateforme que la berline Scala, il lorgne franchement sur le segment supérieur et on se demande après coup ce qu’il reste au Karoq, son frère compact. Quelques centimètres en plus par rapport aux concurrents et qui font la différence au profit du bien-être à bord avec un habitacle très accueillant et un coffre au volume de 400 litres. Fidèle aux principes de la marque, le Kamiq propose des petites astuces qui facilitent la vie à bord ; le rangement du parapluie dans la contreporte conducteur, le grattoir de vitre dans la trappe à essence, les protections de portes escamotables ou encore le bec verseur souple pour le liquide lave-glace afin de ne pas en mettre partout lors du remplissage. On se demande pourquoi seul Skoda propose ceci !
À l’intérieur, pas de révolution mais du sérieux avec la planche de bord reprise de la Scala dont on distingue nettement le grand écran central et flottant pouvant aller jusqu’à 9,2 pouces comme sur notre version d’essai Style, le haut de gamme. L’intérieur dénommé Dynamic se distingue par des sièges sport mais aussi le Virtual Cockpit, soit le tableau de bord digital. Autre bonne surprise, la position de conduite est finalement identique à la Scala, 4 cm plus haut puisque le Kamiq augmente sa garde au sol d’autant. À l’arrière, c’est Versailles ! avec beaucoup de place pour les occupants et une assise plutôt confortable. Il faut dire que le réglage de la suspension est plutôt typé confort. Notre version disposant d’un toit panoramique vitré fixe, la vie à bord n’en devient que plus agréable en étant très lumineuse, ce qui rend ainsi l’intérieur très et trop noir, un peu plus chaleureux. En bon dernier né, le Kamiq intègre les dernières technologies du moment et sa connectivité est au top dans son segment.
VRAIMENT SYMPA AU VOLANT
L’autre bonne surprise de ce Kamiq est sa conduite. Si l’on pense en général que les SUV sont patauds et bien le Kamiq démontre le contraire. Léger et bien équilibré avec un train avant qui guide parfaitement, il exploite parfaitement les 116 ch de son rageur 3 cylindres turbo et démontre que cette motorisation, légère et qui ne surcharge pas le train avant, est faite pour lui et s’impose comme le moteur idéal. Seul reproche, la direction à l’assistance électrique trop artificielle. Même en mode Sport qui durcit un peu la direction, le toucher de route est caoutchouteux. Donc on peut en déduire qu’avec les très belles roues de 18 pouces (en option), le guidage gagne en précision.
Hyper plaisant à conduire et plutôt bien dessiné avec sa face avant qui inaugure le nouveau design Skoda, le Kamiq s’inscrit parfaitement dans l’ADN de la marque tchèque qui étoffe sa gamme des SUV avec un modèle qui peut finalement faire de l’ombre à son frère Karoq du segment supérieur.
Photos Laurent SANSON / Alsace
Laurent SANSON
Journaliste rédacteur-photographe spécialisé automobile et sport - Négociant en virages et images.