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ELECTRIQUE

ESSAI SMART #3 2024 : ELLE VOIT LA VIE EN GRAND

100% électrique depuis 2019, Smart est de retour avec une production made in China. Après la #1, un SUV urbain, c’est la #3 qui débarque et elle voit la vie en grand bien loin de l’image de la micro-citadine qui a fait la notoriété de la marque désormais sino-allemande.

En sautant volontairement le pas dans l’appellation de #1 à #3, la porte reste donc entièrement ouverte pour une #2, en quelque sorte une Fortwo nouvelle génération. En attendant, c’est la #3 qui nous interpelle avec comme pour la #1 des versions Pro, Pro+, Premium et Brabus, la sportive qui coiffe la gamme et décoiffe ses passagers avec ses performances de supercar. Si la face avant reprend les codes stylistiques de la #1, la #3 revendique une silhouette étirée façon coupé. Prenant la base technique de la #1, mais avec des centimètres en plus pour l’empattement, la longueur et la largeur, et une hauteur qui perd 8 cm, la #3 est donc bien différente au premier coup d’oeil.

Une interface toujours complexe

A bord, pas de secret on retrouve l’environnement de la #1 avec pour différence une garde au toit plus basse. Un toit qui se démarque par sa transparence puisqu’il est intégralement vitré et qu’il ne dispose pas d’un rideau occultant. La position de conduite, sans être réellement celle d’un coupé qui permet d’être bas, est plutôt agréable même pour un petit gabarit. La place ne manque pas à l’avant, mais aussi à l’arrière pour 2 occupants et si la #3 est bien prévue pour recevoir 5 passagers, la place centrale de la banquette arrière ne peut recevoir qu’un enfant. Avec un volume de 370 litres, le coffre qui peut s’ouvrir en passant le pied sous le bouclier, n’est pas super grand et profond, ce qui limite le transport de grosses valises. Comme sur la #1, le poste de contrôle de la voiture demeure l’écran central qui intègre toutes les fonctions, dont les aides à la conduite très intrusives. Le tout tactile montre quand même certaines limites dans son utilisation toujours complexe, surtout si l’on a les mains sur le volant et que la voiture avance, on détourne alors le regard vers cette tour de contrôle, ce qui est difficilement compatible avec la conduite. Vive les quelques boutons dirons certains !.

Un missile sol-sol en version Brabus

Sous le capot, la #3 offre les mêmes motorisations 100% électriques dérivées de la #1, de la « petite » de 272 ch avec batterie 49 kWh (325 km d’autonomie pour la Pro) à la fusée Brabus aux deux moteurs qui délivrent la puissance combinée de 421 ch et exécute le 0-100 km/h en seulement 3,7 secondes, comme une supercar finalement, mais en plus pratique au quotidien et moins chère puisque affichée juste en dessous de 50 000 €. La fée électrique permet bien des fantaisies et cette #3 Brabus le démontre pleinement avec des performances impressionnantes. Parfaitement guidée avec un train vif et précis, la #3 est bluffante et terriblement efficace avec un effet de catapulte d’un virage à l’autre. En conduite ultra sportive avec le mode Brabus enclenché, autant avoir de la force dans le cou et des cervicales en bon état car on prend des G. Rassurez-vous, la route n’est pas un circuit et finalement on lui préfère les versions Premium ou Pro+ qui se montrent bien plus polyvalentes avec juste un moteur sur le train arrière de 272 ch et de très bonnes performances. La Brabus, c’est le look et des watts, un missile sol-sol sur 4 roues à ne pas mettre entre toutes les mains.

Après la #1 et désormais la #3, Smart confirme pleinement son changement de philosophie. Le Smart d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec l’ancienne marque axée sur la micro-citadine. Une transformation notable qui permet ainsi à la marque de repartir de l’avant avec une âme de véritable constructeur automobile qui va pouvoir satisfaire de nombreux besoins.

Photos Laurent SANSON

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