Pour son millésime 2020, le SUV japonais bénéficie d’une mise à jour qui touche l’esthétique avec un nouveau dessin des boucliers avant et arrière, l’apparition de nouvelles jantes, de nouveaux phares avant et feux arrière full Led et de nouveaux coloris, dont le orange associé avec un toit noir.
Ce facelift s’accompagne d’une amélioration de la connectivité, de la qualité perçue de certains plastiques de l’habitacle, d’un travail sur l’acoustique, de nouveaux amortisseurs et surtout de l’intégration du moteur 2 litres Hybrid délivrant en puissance combinée 184 ch. Ce moteur qui coiffe désormais la gamme complète l’offre qui comprend toujours le 1.8 Hybrid 122 ch.
MISE À JOUR SUR LA CONNECTIVITÉ
A l’occasion de ce facelift, le constructeur japonais a également travaillé sur la connectivité qui n’était pas vraiment le point fort du C-HR phase 1. Le système d’info-divertissement est désormais compatible Apple CarPlay et Android Auto, de quoi connecter sans problème son smartphone et profiter de sa musique, de son téléphone et répertoire ou encore de certaines applis dont la navigation Google car celle intégrée dans le système n’est malheureusement pas au niveau. Un bonheur ne venant jamais seul, le nouveau système se connecte aux services Toyota et une application spécifique myT fait son apparition pour suivre la vie de son véhicule, ses parcours ou encore sa consommation. Malheureusement, on cherche encore la recharge par induction.
UN MOTEUR QUI MARCHE ENFIN
C’est donc sous le capot que l’on trouve la grosse nouveauté de ce C-HR 2020 avec l’apparition du nouveau moteur 2 litres hybride de 184 ch monté dans la compacte Corolla de dernière génération. Ça n’a l’air de rien, mais ça change tout car on bascule tout simplement dans un autre monde avec un véhicule qui se veut plus sportif et aux émissions de CO2 contenus puisque cette version s’affiche à 118 g/km (120 g/km roues 18“) en mesure WLTP, soit celle qui, en théorie, entre en vigueur en juin 2020 et dont le malus va débuter à 130 g/km. Le moteur thermique à double distribution variable se démarque par sa rapidité de combustion alors que le moteur électrique d’entraînement d’une puissance de 80 kW pour 202 Nm de couple bénéficie d’une batterie, toujours en nickel, à la capacité augmentée et qui permet de récupérer plus d’énergie lors des décélérations. Ce gain profite aussi au mode tout électrique puisqu’il est possible de rouler jusqu’à 120 km/h en full électrique. En puissance combinée, l’ensemble propose 184 ch et à l’usage ça pousse de manière très linéaire, même si la boite auto CVT avec son rapport unique, reste le talon d’Achille de la motorisation hybride Toyota. Sur les routes des environs de Lisbonne, on a franchement re-découvert le C-HR avec un comportement dynamique qui offre enfin du plaisir au volant avec un châssis hyper équilibré et un train avant particulièrement vif qui ne se vautre pas en virage. La suspension retravaillée est ferme en compression mais le confort reste de mise et ce malgré les roues de 18 pouces de notre version d’essai haut de gamme dite Première. L’autre belle surprise vient de l’acoustique peaufinée avec une réelle réduction des bruits à bord. Si quelques bruits d’air se font entendre au dessus de 110/120 km, le silence dans l’habitacle est très appréciable avec une filtration des bruits du moteur et de roulement. Outre les insonorisants supplémentaires, Toyota a également travaillé sur les cardans qui étaient la cause de vibrations et donc de quelques dB en plus.
Photos Laurent SANSON / Cascais – Portugal
Laurent SANSON
Journaliste rédacteur-photographe spécialisé automobile et sport - Négociant en virages et images.