Dans sa teinte blanche qui exhibe parfaitement ses formes cubiques et saceinture de caisse haute, le T-Roc Cabriolet évoque de profil, une fois débarrassé de sa capote de toile noire, une grande baignoire baignée de soleil idéale pour les balades cheveux au vent.
Depuis l’avènement des SUV et de l’emprise de cette carrosserie sur de nombreux segments, les cabriolets généralistes ont disparu à l’image de la Golf 7 Cab et de la Beetle Cab qui ne sont plus au catalogue. Autant dire qu’avec le T-Roc Cabriolet, VW fait finalement coup double en sortant un cabriolet sur le segment très tendance des SUV et surtout il est désormais l’unique cabriolet de la marque de Wolfsburg, tous segments confondus. C’est plutôt bien joué car le T-Roc Cabriolet est atypique, pour ne pas dire unique comme proposition sur son segment, sachant que son seul concurrent du genre n’est autre que le Range Rover Evoque Cabriolet qui ne s’affiche pas vraiment dans la même grille tarifaire.
ON SE FAIT UNE TOILE !
C’est l’été, il faut chaud et on a envie d’un bon cabriolet. Pourtant lorsque l’on regarde le marché c’est plutôt une espère en voie de disparition, hormis dans le segment Premium. Alors du coup ce T-Roc Cabriolet il tombe bien et en plus il contente tout le monde puisque que c’est en plus un SUV que l’on décapote en 11 secondes, même en roulant jusqu’à la vitesse de 30 km/h. Mais ce T-Roc Cabriolet s’il reprend la ligne générale de son frère avec toit et qu’il est construit sur la même base technique, il en diffère par un empattement allongé et une carrosserie deux et non plus cinq portes. Ce qui en fait un SUV cabriolet coupé 2+2 comme le Range Rover Evoque Cabriolet. Plus lourd de presque 200 kg que son frère avec toit, le T-Roc Cabriolet dispose d’une capote en toile qui s’ouvre et se referme électriquement en quelques secondes. Une fois dans l’habitacle, on retrouve la planche de bord du T-Roc. Dans cette finition R-Line de notre version d’essai, la sellerie cuir (option 2 340 €) avec les surpiqûres en forme de losange élève heureusement le niveau de la qualité perçue, mais ceci ne masque pas pour autant les plastiques durs à la qualité moyenne. À l’arrière, le rangement de la capote réduit l’espace à bord pour les passagers.
EFFICACE SUR LA ROUTE
Posé sur de grosses roues de 19 pouces (option) généreusement chaussées, le T-Roc Cabriolet fait preuve en action d’une belle rigidité de la caisse sans pour autant être inconfortable, même si les pneus taille basse (225/40 R19) dégradent un tantinet le confort au profit d’une meilleure précision du guidage, on ne peut pas tout avoir. Sous le capot, le 4 cylindres 1.5 litre de 150 ch à désactivation des cylindres n’est pas hyper dynamique car manquant de couple à bas régime, mais sa polyvalence le rend très agréable avec l’aide de la boite auto DSG à 7 rapports. Enfin et c’est l’essentiel avec un cabriolet, les turbulences sont minimes dans l’habitacle et on prend alors plaisir à rouler même sans le filet anti-remous.
Avec ce T-Roc Cabriolet, Volkswagen a réussi son pari d’offrir un modèleunique sur son segment qui combine le look d’un SUV coupé 2 portes avec les qualités d’un bon cabriolet pour enchaîner les kilomètres cheveux au vent. Avec son ticket d’entrée de 34 600 € dans sa version de base, 42 900 € pour notre version d’essai, il n’est pas forcément bon marché mais sa singularité vaut bien quelques efforts au moment de signer le bon de commande.
Photos Laurent SANSON
Laurent SANSON
Journaliste rédacteur-photographe spécialisé automobile et sport - Négociant en virages et images.