ESSAIS SUV 4x4

Essai Volkswagen Tayron 2025 : Mike Tayron, le King familial

Autrefois dévoué au monospace, le SUV a repris le flambeau d’offrir un grand espace de vie à bord. Le Volkswagen Tayron répond pleinement aux besoins de la famille et des grands rouleurs qui ont besoin d’un véhicule polyvalent offrant un vaste de vie à bord au quotidien.

Orphelin de sa variante 7 places depuis son lancement en 2024, le SUV compact Volkswagen Tiguan de troisième génération bénéficie du renfort du Tayron, digne remplaçant du VW Allspace. Un nouveau nom afin qu’il trouve pleinement sa place dans la gamme en tant que modèle à part entière. Un Tayron que Volkswagen positionne clairement en haut de gamme avec un ticket d’accès de 50 800 € sur la version VW Edition 1.5 eTSi richement dotée et de 51 900 € en finition d’entrée de gamme Life Plus équipée du même moteur à hybridation légère 1.5 eTSi 150 ch.

Un grand Tiguan avec sa propre personnalité

Plus long de 7 cm que le Allspace qu’il remplace et fort d’un empattement de 2,79 m, le Tayron est avec sa longueur de 4,79 m plus long que le nouveau Tiguan de 26 cm et c’est suffisant pour ajouter deux sièges dans le coffre, mais uniquement sur les motorisations TDi et eTSI. La batterie de l’hybride rechargeable prenant place dans le coffre, ces deux versions de 204 ch et 272 ch sont uniquement en 5 places, mais offrent une malle de coffre géante. Si son style est proche du Tiguan, le Tayron cache bien son jeu car il partage très peu d’éléments de carrosserie avec lui à l’image de sa face avant qui comprend des pièces spécifiques, même si ça ne saute pas aux yeux au premier coup d’oeil. A l’arrière, le Tayron affiche clairement une différence stylistique entre les portes et les vitres de custode plus grandes et son hayon spécifique, moins incliné que sur le Tiguan et au logo VW rétro-éclairé. Un dessin cubique de la poupe nécessaire afin de recevoir deux passagers en plus, tout du moins en appoint pour des petits trajets car ce rang 3 propose des « strapontins » et non pas des sièges qui permettent les longs trajets. Malgré l’allongement de l’empattement et des portes, l’accès au rang 3 n’est pas aisé même si la banquette du rang 2 coulisse sur 18 cm. Une fois en place sur ce rang 3, il faudra donc composer avec un espace vraiment réduit, propre à ce type d’architecture finalement et ce n’est pas une surprise. Plus qu’un réel 7 places, parlons plutôt d’un 5+2 mais dont la capacité de chargement est énorme et bien supérieure à la concurrence avec un coffre encore de 345 litres avec les 7 sièges, de 850 litres en 7 places avec sièges du rang 3 rabattus et 705 litres pour les versions PHEV automatiquement en 5 places. On atteint même plus de 2 000 litres en configuration 2 places.

Une vraie montée en gamme

VW l’affirme et l’assume, ce Tayron est clairement orienté haut de gamme avec une riche dotation de série et une finition digne de ce nom avec un assemblage sérieux, une belle qualité des matériaux, des équipements derniers cris et une présentation chic et sportive à l’image de cette finition R Line de notre modèle d’essai. Le raffinement de la planche de bord avec des plastiques moussés agréables, un bandeau rétro-éclairé et un habillage en peau retournée avec les coutures apparentes sont du plus bel effet. Sur la techno, l’immense écran tactile de 15 pouces qui trône au beau milieu fait son effet. Une tablette dont l’interface se veut plus fluide et intuitive grâce au dernier système d’exploitation et même si ça reste complexe pour l’accès à certaines fonctions, les progrès sont bien réels dans son utilisation. VW a aussi eu la bonne idée de remettre une grosse molette au centre de la console centrale qui permet l’accès en quelques clics et tours à certaines fonctions essentielles comme le volume de la radio ou encore les modes de conduite.

Top confort, mais ça tangue

Hormis quelques trépidations à faible vitesse sur un revêtement dégradé, le Tayron absorbe les irrégularités de la route avec aisance et silence, mettant pleinement en avant la nouvelle génération de sa suspension pilotée DCC Pro. La contrepartie de ce confort se paye toutefois par de multiples mouvements de caisse et une prise de roulis bien marquée dans les appuis. Heureusement, le mode Sport permet de réduire cet effet « bateau » qui tangue et qui plonge, mais malgré ceci le Tayron est collé à la route sans mettre le train avant en souffrance avec un bel équilibre du châssis. Autant dire que le compromis surprend.

Et finalement on en pense quoi du VW Tayron ?

Avec le Tayron, VW comble un trou entre le Tiguan et le luxueux Touareg. Toutefois, l’accès au Tayron n’est pas cadeau avec son ticket d’entrée au dessus de 50 000 €. Son positionnement haut de gamme avec une riche dotation le place dans la partie haute face à ses concurrents Renault Espace, Peugeot 5008, Skoda Kodiaq ou encore Sorento et Santa Fe.

Photos Laurent SANSON

Laurent SANSON

Journaliste rédacteur-photographe spécialisé automobile et sport - Négociant en virages et images.

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