Berline grand luxe dédiée aux décideurs, entrepreneurs et autres grands patrons, la berline Audi A8 de quatrième génération s’offre une mise à jour esthétique et technologique. La grande berline allemande qui combine luxe et technologie offre une véritable expérience de voyage en Business Class.
Le segment des berlines n’a plus la cote et même les grandes routières allemandes sont en perte de vitesse au profit des SUV. Malgré cette émergence de cette génération haute sur pattes, Audi, BMW et Mercedes conservent dans leur gamme une grande berline routière luxueuse. Pour la marque aux anneaux il s’agit de l’A8, un vaisseau amiral bourré de technologie, imposant sur la route car long de plus de 5 mètres, et qui se conduit comme une simple compacte grâce à l’efficacité de son châssis et 4 roues directrices. Avant que cette A8, à l’image de la prochaine i7 de BMW, bascule dans l’électron, Audi propose une mise à jour esthétique, mais essentiellement technique et technologie de cette A8 de 4ème génération. La plus grosse évolution de ce millésime est technique avec l’introduction d’une nouvelle motorisation hybride-rechargeable qui couple un moteur thermique V6 3 litres avec un moteur électrique pour une puissance combinée de 462 ch. Si la marque compte écouler majoritairement cette nouvelle motorisation TFSi e sur le marché, le bloc V6 3 litres TDi de 286 ch qui a fait le gros des ventes sur les précédentes générations, reste d’actualité pour les gros rouleurs.
TOUJOURS STATUTAIRE MAIS PLUS EXPRESSIVE
Berline routière taillée pour les ministères, diplomates et autres grands chefs d’entreprise, l’Audi A8 se veut par tradition statutaire dans son style. Au royaume de la vitre sur-teintée pour une totale discrétion de ses occupants, l’A8 2022 montre qu’elle peut aussi devenir plus expressive. Cette nouvelle mouture hérite donc de nouveaux phares Digital Matrix Led, de feux arrière Oled, d’une calandre retravaillée et plus expressive, ainsi que de nouvelles entrées d’air dans le bouclier avant. Ce n’est pas grand chose, mais suffisant pour lui offrir un regard plus marqué. Comme sur la précédente version, l’A8 se décline en deux carrosserie, la berline longue de 5,19 m et sa version Limousine (uniquement en PHEV) qui culmine à 5,32 m. Avec son empattement de 3,12 m, le gain de 13 cm profite directement à l’habitabilité aux places arrière, façon salon roulant. Il faut donc un oeil averti pour faire le distingo entre « l’ancienne » et la nouvelle. Un choix pleinement assumé par la marque afin que la valeur résiduelle de l’A8 précédente ne chute pas trop et vu le tarif, il est préférable qu’elle conserve intacte une certaine cote. Proposée en TDi 3 litres pour les gros rouleurs, mais aussi dans une déclinaison sportive S8, c’est bien la nouvelle version hybride rechargeable TFSi e qui va faire le gros des ventes en France avec sa fiscalité avantageuse.
En action, ce vaisseau amiral roulant surprend par son agilité, sa douceur et son grand confort de roulement. Inutile de vous dire que les passagers de la banquette arrière sont comme dans un salon… sur 4 roues. Confort ultra, espace pour les jambes et connectivité dernier cri avec un nouvel écran sur lequel on connecte son smartphone, le passager en mode VIP ne manque de rien. Sous le capot, cette motorisation hybride rechargeable d’une puissance de 462 ch comprend un moteur V6 3 litres essence qui est couplé avec une batterie de 14,4 kWh qui autorise une autonomie en tout électrique de +/- 50 km (57 km selon l’homologation WLTP). C’est dans la moyenne, tout comme la recharge qui sur une borne de 7,3 kWh permet la recharge de 20 à 80% en 1h10.
La nouvelle Audi A8 TFSi e 2022 est un palace roulant et branché grâce à cette motorisation hybride rechargeable qui lui offre un avantage fiscale indéniable face aux moteurs thermiques. Si sur la facture, cette 60 TFSi e est plus chère, elle compense cet écart avec les thermiques par l’absence de malus écologique et du nouveau malus au poids. Le choix est désormais facile à faire, mais il faudra toutefois faire un chèque de minimum 116 500 euros pour cette 60 TFSi e contre seulement 99 000 euros pour la 50 TDi.
Photos Laurent SANSON
Laurent SANSON
Journaliste rédacteur-photographe spécialisé automobile et sport - Négociant en virages et images.