Après 4 années d’une carrière bien remplie, la berline Classe C de 5egénération arrive au stade de la mi-carrière et la marque à l’étoile effectue une mise à jour, plus technique que esthétique, sur son best-seller pour qui C’ toujours la vie de château.
Depuis la 190 de 1982, Mercedes a fait de sa berline familiale son modèle star avec pas moins de 9,5 millions d’exemplaires vendus dans le monde en 36 ans de carrière. Un succès mondial pour la firme allemande, mais aussi français puisque la Classe C représente 1 vente sur 5 dans l’hexagone et lorsque l’on sait que la berline souffre face aux SUV, la performance reste de taille.
4 CARROSSERIES DONT LE POLYVALENT BREAK
La Classe C c’est d’abord une famille complète de 4 carrosseries. Outre la berline tri-corps et sa déclinaison break – notre modèle d’essai -, la star de la firme à l’étoile s’affiche en Coupé et en Cabriolet. Cette vaste offre participe pleinement à son succès et alors que certains constructeurs diminuent les variantes de carrosserie, Mercedes persiste et signe et entretient ainsi une certaine exclusivité, surtout dès que l’on touche aux versions sportives AMG qui représentent une bonne part des ventes avec les C43 6 cylindres et C63 8 cylindres.
UN RESTYLING PLUS TECHNIQUE QUE ESTHÉTIQUE
Pour ce millésime 2019, Mercedes fait dans la discrétion pour ce qui touche au facelift esthétique. Autant dire qu’il faut être un expert pour faire la différence avec l’ancienne mouture. Les boucliers ont été redessinés, tout comme l’intérieur des phares avant et arrière et la calandre adopte une finition diamantée comme sur le duo coupé-cabriolet. Pas de quoi sauter au plafond mais le client Mercedes – comme souvent dans le Premium – aime la continuité et il ne recherche pas non plus une Classe C berline ou break pour s’afficher, préférant la discrétion et misant aussi sur le contenu technologique que lui offre sa belle étoile. C’est donc tout d’abord sous le capot que la Classe C 2019 se démarque de sa devancière avec une gamme simplifiée de motorisations en essence comme en diesel. Une simplification que l’on retrouve également dans la gamme puisque Mercedes ne propose désormais plus que deux finitions pour les particuliers : AvantGarde Line et AMG Line sans oublier les exclusives versions AMG. Le contenu technologique gagne de nouveaux équipements à l’image du tableau de bord 12,3“ full digital, du nouveau volant avec deux petits pavés tactiles « Touch Pad » ou encore d’un nouvel écran format 16/9 encore plus grand. C’est encore plus intuitif et ergonomique. Les aides à la conduite s’améliorent et la Classe C rentre désormais pleinement dans l’ère de la conduite semi-autonome, en attendant encore mieux.
UN UNIQUE MOTEUR DIESEL DÉCLINÉ EN DIFFÉRENTES PUISSANCES
Nous le disons, Mercedes a simplifié sa gamme des motorisations et l’effet est plus que perceptible sur la gamme diesel qui ne repose à présent que sur un seul bloc 4 cylindres 2 litres décliné dans différents niveaux de puissance de 122 à 245 ch. Point barre, simple et efficace. Pour notre version d’essai break finition AMG line, c’est donc la version 220d de 194 ch dont nous disposions. Un moteur souple et offrant un couple disponible sur une large plage, ce qui lui confère un réel agrément de conduite, en bon père de famille ou en papa qui veut se faire plaisir en passant dans l’un des deux modes Sport. Couplé avec la boite auto à 9 rapports, ce moteur 220d est un modèle de souplesse et de douceur d’utilisation. En parlant de douceur, hormis des sièges avant fermes et au maintien latéral un peu léger à mon goût, cette Classe C break AMG Line est aussi un modèle de confort et d’efficacité sur la route.
Pas spectaculaire au niveau du style, la nouvelle Classe C 2019 cache le gros de ses améliorations à l’intérieur par un apport technologique qui lui permet d’être au top. Ultra polyvalente dans cette version break, la nouvelle Classe C reste plus jamais la berline star de la firme allemande, une étoile qui brille par le haut niveau de ses prestations.